Mois : octobre 2019

30ans et plus d’organisation de brevets audax

 

En 1987 quand M. Jean Louis Nicault a demandé si quelqu’un voulait reprendre l’organisation des brevets je lui ai répondu : Pourquoi pas ? Cette expérience allait durer un peu plus de trente années.

La préparation d’un brevet nécessite un travail minutieux. Il faut établir le tracé sur la carte, rédiger la feuille de route, aller reconnaitre le circuit et voir où se mettre à l’abri pendant la pause en cas de mauvais temps, s’assurer qu’il y ait des sanitaires, un bar pour boire le café et une cabine téléphonique (chose qui n’est plus utile de nos jours). De plus il faut établir une déclaration en préfecture car le brevet est une manifestation qui se pratique sur la voie publique. Avant la date du dit brevet dont la distance pouvait varier entre 100 et400Km, j’allais toujours faire la reconnaissance une à trois fois seul ou accompagné en prenant de petites notes personnelles. .  J’ai eu l’occasion de rouler avec beaucoup de cyclos du département et d’ailleurs. Je n’ai pas seulement été organisateur mais je suis aussi souvent allé dans d’autres régions de notre Pays, et j’ai pu constater que l’esprit Audax est une bonne école de la régularité pour aller loin.

Je ne vais pas énumérer tous les brevets auxquels j’ai participé à travers la France ou organisé sur le département du Tarn, la liste serait trop longue…

Il y a eu cependant des grands moments : Paris -Brest-Paris, les brevets OLYMPIQUES Paris – Barcelone, Paris Athènes, celui des 100 ans des Audax PARIS – ROME – NAPLES, avec retour au domicile

Aujourd’hui la lassitude est venue et je n’ai plus la motivation pour organiser un brevet au dessus du 100 Km initiation du CODEP et les aiglons pour les écoles cyclos.

Mon dernier brevet en tant qu’organisateur sur ALBI je l’ai mené le 28/09/2019 et même si nous n’étions pas nombreux ce fut un beau Brevet. Merci pour avoir partagé un morceau de route ensemble et je vous dis à bientôt pour d’autre balade en vélo autre qu’un brevet

 

 

ERIC

 

Cr brevet 150 km audax du 28/09/2019

Pour sa dernière organisation de brevet Audax, c’est par un temps idéal qu’Eric VERGNES a emmené 9 participants (8 hommes 1 féminine ) à la découverte d’un parcours aux paysages variés, jalonné des particularités du patrimoine tarnais.

Au départ du stadium, pour la traversée d’Albi, les régionaux de l’étape nous ont conduits à travers les larges avenues pour rejoindre une zone protégée longeant les bâtiments commerciaux. Le rythme un peu soutenu sur cette portion en a surpris quelques uns mais quitter la ville au plus vite et gagner la campagne c’était  le challenge.

Après une trentaine de kilomètres, non loin du magnifique château de Mauriac atelier-musée du peintre M.Bistres et après une jolie côte, c’est Cahuzac sur Vère petit bourg entouré de pigeonniers au cœur du vignoble Gaillacois qui permet la pause café bienvenue.

Ensuite au fil de petites routes bucoliques et passée  la côte des Barrières, à Salvagnac nous nous regroupons, et c’est un peloton en forme avec 15 mn d’avance sur le plan de marche qui s’arrête à Saint Sulpice pour la pause déjeuner. Cette ville à connaître abrite un beau pigeonnier de 1810, les ruines du château du Castella et son souterrain dont l’histoire est très bien racontée lors des visites proposées par l’office de tourisme.

Tout le groupe emprunte le pont suspendu pour gagner par les quelques 25 km de petites routes la cité de Montans reconnaissable à ses poteries bordant la rue principale traversant le centre ville, mémoire de son passé de producteur de céramiques à l’ère gallo-romaine.

Reste alors simplement à rouler 25 km pour rejoindre Albi avec dans son tracé final une partie de la voie verte puis la traversée du cœur de ville avec sa majestueuse cité épiscopale et après des petits détours connus seulement des habitués nous voilà tous arrivés à bon port dans les temps impartis pour prendre tous ensemble le pot de l’amitié.

Pour rappel le but en Audax est d’arriver à réaliser la distance à allure régulée, ce qui demande beaucoup d’attention et d’engagement au capitaine de route. Au fil des bosses et des faux plats Eric notre chef de file a temporisé et géré le rythme pour que chacun puisse suivre sans faire d’efforts inutiles et a gardé l’homogénéité de sa petite bande. En bonus il nous a livré ses définitions très personnelles du stop «  marqué, glissé, respecté » et cela nous a tous beaucoup amusé !!!

Comme il avait annoncé au départ que ce brevet serait le dernier qu’il organise c’est avec déjà un peu de nostalgie que nous nous sommes séparés et même si cela se comprend après 30 ans de bénévolat, c’est sans aucun doute une page qui se tourne pour les cyclos comme pour lui alors un grand merci.

Monique Montier

Lavaur Cyclotourisme